La Sainte Bible du Prince-Roi

La nouvelle Bible du Prince-Roi est un amalgame de la Bible Ostervald 2008, de la Bible Martin 1855, et de la King-James 1611, dans une nouvelle traduction en Français moderne, telle qhe nous la retrouvons dans la Bible de Machaira Révision 2023, avec tous les Codes  de la Concordance Strong. Le travail a été réalisé par une équipe de Christophiliens qui ont révisé tout le texte ainsi que l'ajustement des numéros ou codes de la Concordance Strong française, et sera terminé, nous espérons, vers le début de Juin 2023. Chaque mot a été minitieusement vérifié avec soin et respect sur les significations variées dans l'Hébreu et le Grec, dans le Français et l'Anglais, puis avec un Dictionnaire de Synonymes compétent, pour trouver une traduction précise des termes originaux dans leurs contextes particuliers; et tout cela sous la direction de la Sainte Présence de Christ en nous, sans laquelle un tel travail serait complètement impossible.

 

Cette Bible, avec ses nouvelles traductions, met l'emphase sur la divinité de Christ, notre SOUVERAIN PRINCE et Père Éternel, plus que toutes les autres traductions de la Bible, sauf la Machaira 2023. Elle est un retour à la pureté du texte des manuscrits originaux de la Convocation à renaître d'Antioche du temps des apôtres, dans une nouvelle traduction précisée sur les termes hébreux et Grec, et amplifiée sur l'essence véritable de la signification des mots en français moderne, avec tous les numéros de la Concordance Strong Française. Le nom de cette nouvelle Bible a été choisi par le Seigneur Jésus Lui-même, qui le révéla à son serviteur Ioannes Alaythia. Après plusieurs années d'études et de recherches, la mise en page a été réalisée par des frères en Christ, qui préfèrent demeurer anonymes pour n'en tirer aucune gloire, et fut suivie de l'alignement des Codes Strong, de l'ajustement des textes, du découpage des chapitres, du nettoyage des codes HTML, et de la correction des textes comme étape finale.

 

La Bible du Prince-Roi est une Bible Christophilienne purement Hyper-Calviniste, mais dans un sens spirituel et non traditionnel. Cette traduction complètement nouvelle fut entreprise à partir des manuscrits originaux en provenance de la communauté des convoqués à renaître d'Antioche (Actes 11:19-30) qui était le dépôt des Saintes-Écritures chrétiennes à l'époque des apôtres. Pour les originaux rédigés de la main des prophètes et des apôtres, il s'agit des 39 livres de l'ancien Canon de Néhémie, compilés dans le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament, et des 27 livres de l'ensemble majoritaire des manuscrits Byzantin, compilés dans le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament. Son texte est complètement intégral, il n'y manque aucun mot, aucun verset et aucun paragraphe. Les Codes Strong qui s'y trouvent sont les originaux et sont complet, il n'en manque absolument aucun.

 

Les nouvelles traductions

Le texte de cette Bible ne suit pas les traductions stéréotypées de l'orthodoxie ecclésiastique tendancieuse qui, depuis de très nombreuses générations, a déformé la vérité révélée pour soutenir ses doctrines nocives, particulièrement celle de trois personnes en Dieu, avec des conjectures sophistiquées, qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas explicitement. Les bibles stéréotypées ne sont pas mieux que des photos-copies d'un texte dans lequel on a changé quelques mots, sous prétention d'être traduit sur les originaux. La Parole de l'Esprit des vivants n'est pas limitée par les anciennes formes ecclésiastiques de la linguistique, de la sémantique et de la lexicographie. Elle respire, elle est vivante, elle est libre comme le vent de l'Esprit, qui ne peut être encadré dans un système d'interprétation conventionnelle. Il est grand temps d'abolir les anciens paradigmes de la rhétorique dans ses expressions conventionnelles, devenues désuets par l'abus qu'on en a fait à travers les âges depuis de nombreuses générations. Nous ne sommes plus au premier siècle, ni au temps de la Réforme déclenchée par les grands réformateurs du 16e et 17e siècle. La langue française a grandement évolué depuis ce temps, et les nouvelles technologies de l'informatique nous donnent des capacités de compréhension jamais vue auparavant. Les expressions de cette nouvelle culture sont devenues courantes dans l'esprit de tous les peuples, changeant ainsi nos manières de parler et d'écrire avec des termes plus précis, qui ouvrent les portes à un intellect borné et suranné. La nouvelle traduction de la Bible Prince-Roi prend toutes ces choses en considération pour présenter le Texte Sacré dans des nouvelles formes d'expressions, qui ne trahissent point l'essence des termes originaux, afin d'en donner une compréhension jamais conçue auparavant. La liste suivante n'est pas exhaustive, elle touche seulement les termes les plus connus:

 

Le mot «Dieu»

Ce terme populaire utilisé depuis de nombreuses générations est insuffisant pour décrire l'Être divin, qui est le Créateur de toutes choses. Il est une interprétation imprécise du mot Hébreu «Elohim», que nous rendons par «Esprit des vivants», suivant les principes de «La langue Hébraïque restituée» par Fabre d'Olivet. Cette nouvelle traduction est en accord avec le contexte général des Saintes-Écritures, particulièrement avec les paroles de Jésus, qui dit que «Dieu est Esprit», et «qu'il n'est pas le l'Esprit des vivants des morts mais des vivants».

 

Le mot «l'Éternel»

Ce beau terme a été inventé par Louis Oliviet dans sa Bible Olivétan, première traduction française basée sur les originaux Hébreu et Grec en 1535. Il devint populaire et est utilisé dans presque toutes les versions françaises de la Bible, mais jamais en anglais qui utilise plutôt le terme «Seigneur» (Lord). Ce dernier est beaucoup plus précis pour décrirele Souverain-Suprême comme étant l'Autorité et le Maître absolu sur toutes choses, tandis que le premier est insuffisant pour exprimer une telle notion, laissant le lecteur dans la confusion sur un sujet indéfinie, qui ne peut être saisi par l'esprit de l'homme, et donc complètement inutile pour décrire la signification du mot Hébreu «YHWH», ou «Yahweh», souvent traduit aussi par Jéhovah. C'est avec humilité et révérence, que nous traduisons ce terme par «Le Souverain-suprême» pour désigner «Celui qui est le Créateur et le Maître absolu sur toutes-choses. Dans le Nouveau Testament le mot Seigneur devient ainsi SOUVERAIN PRINCE pour indiqer l'incarnation du Souverain Suprême YHWH dans la chair comme Fils, l'Esprit des vivants Lui-même sous une forme corporelle. Il souligne fortement la nature divine en Christ, la Source de l'existence ou Père Éternel qui se forma un corps de chair dans le sein d'une vierge. JÉSUS est donc Lui-même la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence, la seule et unique Personne en Dieu de par son incarnation, Celui qui est JE SUIS.

 
 

L'expression «le Fils de Dieu»

Sûrement l'expression la plus renommée dans le christianisme, elle ne rend néanmoins justice à l'essence véritable du terme lorsqu'elle se rapporte au Seigneur Jésus-Christ. En plus, la préposition «de» n'est pas dans le Grec original, elle a été ajoutée par des traducteurs astucieux pour causer une distinction entre le Fils et Dieu afin de supporter l'hérésie orthodoxe du dogme ecclésiastique d'une trinité hautement spéculative, conçue par les théoriciens du Concile de Nicée/Constantinople, à partir des notions du néo-platonisme et des anciennes religions à mystères, particulièrement celle du Mithraïsme, qui était la religion préférée de l'ancienne Rome. Or le Grec original donne «le Fils le Dieu» ou plus précisément «le Fils Dieu même», car en Grec, il s'agit de la préposition «ton», ou «le», qui sert à mettre l'emphase sur le sujet donné. Nous traduisons ainsi correctement l'expression par: l'Esprit des vivants Lui-même, Celui qui est l'héritier, en qui nous avons l'héritage de la vie éternelle. Le Fils, Dieu même, est ainsi la bonne traduction.

 

L'expression «Saint-Esprit»

Terme très populaire dans toutes les bibles de langue française, il est difficilement conçu en raison qu'un esprit est invisible et incorporel, et surtout du fait qu'il est considéré faussement comme la troisième personne d'une trinité chimérique. Toutefois la Bible anglaise de la célèbre King-James, traduit cette expression par «Holy-Ghost», ce qui donne précisément en français «Sainte Présence», éclaircissant grandement la signification de l'expression. Vu que le mot «saint» détient aussi plusieurs nuances ou synonymes, nous traduisons par «Sainte Présence» pour désigner la caractéristique essentielle de la présence divine en Christ et ses élus, depuis son retour officiel le jour de la Pentecôte.. Cette expression se rapporte aussi à la Sainte Présence de Christ, par laquelle, nous brillons de la joie et de la paix dans l'assurance de sa grâce merveilleuse et souveraine. En d'autres mots, JÉSUS est Lui-même la Sainte Présence qui revint le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus véritables, afin de les transformer en son image au jour de son Émergence à la fin des temps.

 

Le mot «Église»

Aucun mot dans toute la Bible n'a subi plus d'abus que celui-ci. Il s'agit d'un mot Grec composé qui fut adopté, ou translittéré, en notre langue sans être traduit. Il provient de «ek-klesia», terme qui signifie littéralement «appelé hors-de», ce qui indique clairement que l'appel à renaître est une «convocation», et non une institution ou organisation. Il se rapporte directement aux élus qui sont appelés irrésistiblement à sortir d'une ancienne vie vers une nouvelle, pour former le Corps spirituel de Christ, dans lequel ils sont tous membres. En ce sens réel, il signifie «l'appel à renaître», et dans un sens collectif, il signifie proprement «les appelés ou convoquésà renaître», dans une région ou endroit particulier où le Message de la Grâce est proclamé aux gens communs du peuple, de même qu'aux dirigeants des nations. Le mot «Église» signifie ainsi «l'Appel irrésistible de la Grâce» envers les élus seuls, et nous le traduisons soit par «l'appel à renaître», ou «les convoqués à renaître», dépendant du contexte dans lequel il est utilisé.

 

Le mot «Évangile»

Ce terme est grandement abusé par les sectes dites évangéliques, qui le traduisent incorrectement par «Bonne Nouvelle», afin de supporter leur hérésie du libre-choix, c'est-à-dire, d'une décision personnelle de la volonté, sans considérer que celle-ci est esclave de la chair et du péché. Ils rejettent ainsi la notion de la corruption totale de la nature humaine déchue depuis la Chute en Éden. Le mot Évangile signifie proprement «Message de la Grâce», pour nous indiquer que personne n'a le choix dans le salut, car le choix appartient à l'Esprit des vivants seul, et c'est de cette façon solidement biblique que nous le traduisons.

 

Le mot «Baptême»

Ce mot a été adopté du Grec sans être traduit, et désigne généralement la consécration d'eau, quoiqu'il se rapporte aussi au Baptême de l'Esprit. Ce terme a été grandement abusé par les sectes dites chrétiennes évangéliques, qui le traduisent strictement par «immersion», afin de soutenir leur fausse doctrine du libre-choix. Mais sa signification réelle est «consécration» dans le sens d'expiation, rituel de purification des péchés issu de la loi, qui identifiait le fidèle aux sacrifices offerts dans le tabernacle par les sacrificateurs. Ce temps étant résolu par le sacrifice de Christ, qui abolit toutes les anciennes ordonnances, il garda, sous la grâce, seulement son principe d'identification par la foi seul, dans le sacrifice de la croix pour le pardon des péchés. Sous la grâce, il s'agit d'un engagement ou introduction, par laquelle le fidèle est assimilé, associé ou intégré spirituellement avec Christ dans sa mort et sa résurrection et prend souvent le sens d'expiation. De ce fait, nous le traduisons par «consécration», ou «identification», dépendant du contexte dans lequel il est utilisé. Sous la grâce nous ne sommes plus sous l'obligation d'aucun rituel, le chrétien réel doit marcher par la foi ou assurance de Christ, comme notre Substitut et Médiateur, dans les mérites de son sacrifice sur la croix, qui nous sont attribuées gratuitement et sans conditions.

 

Les Codes Strong

Pour faciliter l'étude des textes bibliques, James Strong (1822-1894), professeur d'exégèse biblique, dirigea plus de 100 personnes pour publier, en 1890, sa concordance des mots hébreux et grecs. Lui et sa femme y travaillèrent durant plus d'une trentaine d'années. Chaque mot racine (on ne compte pas toutes les déclinaisons des verbes...) est numéroté, pour l'hébreu de 1 à 8674 (Ancien Testament), et pour le grec de 1 à 5523 (Nouveau Testament). La concordance contient également des précisions grammaticales et des informations supplémentaires. Il est important de savoir que la Concordance de Strong n'est pas un Dictionnaire, et il ne faut pas en abuser comme tel, car il y aurait un danger réel d'interpréter un mot en dehors de son contexte adjacent, linguistique, historique, culturel et cultuel. Elle a été conçue pour donner simplement une courte définition des mots hébreux et grecs, sans entrer dans tous les détails de la signification d'un mot. Elle n'est donc pas l'autorité finale sur le sens d'un terme biblique, il faut se référer à des dictionnaires spécialisés en linguistique, qui se rapportent directement au Hébreu et au Grec de la Bible pour cela, comme le Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel, et le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. Même qu'un bon dictionnaire français sur les synonymes comme celui du CRISCO est grandement utile dans ce domaine pour trouver en notre langue, les expressions justes qui se rapportent aux originaux des Saintes-Écritures. Il nous faut aussi une connaissance de base sur l'étymologie, et une bonne compréhension de l'histoire des anciens peuples. C'est un travail long et pénible, mais grandement enrichissant. Mais tout cela est sans valeur réelle si on n'a pas l'Esprit de la Sainte Présence de Christ en nous pour nous diriger, car nous arriverions à des fausses conclusions et à des notions inexactes, qui induiraient en erreur les gens simples. N'est-ce pas cela que font présentement les érudits académiques prétentieux, de même que les faux docteurs et pasteurs astucieux, qui sont à la base de toutes les sectes dites chrétiennes et évangéliques qui dirigent leurs troupeaux de sycophantes?

Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, chaldéen, araméen, grec), le mot translittéré (conversion en alphabet latin), l'origine du mot (vient d'une autre langue, formé à partir d'un mot plus court...), sa prononciation (en phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français dans la Bible, et les définitions qu'il peut prendre selon les différents contextes.

Certains passages de l'Ancien Testament sont en Araméen, et d'autres en Chaldéen. Cette information est donnée pour les mots en question, mais ils demeurent classifiés dans le lexique hébreu de la Concordance Strong. Spécifions que la Concordance Strong Française que nous utilisons, a été révisée et augmentée considérablement dans le Lexique Grec avec les définitions du Thessarusse Linguistique de Robert Estienne 1560, retrouvé dans le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. De même le Lexique Hébreu fut révisé en plusieurs endroits, afin d'obtenir une meilleure précision des termes.

 

L'apostasie de Louis Segond

Comme nous l'avons déjà mentionné, James Strong a construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV), qui fut publiée en 1611 au désespoir du catholicisme, qui a tout fait pour bloquer sa parution, mais sans succès évident, car l'Esprit des vivants protégeait sa Parole inspirée. Malheureusement, ce fut complètement le contraire avec le christianisme français, qui sombra très tôt dans l'apostasie, et regrettablement, dans la version dénaturée et frelatée de Louis Segond 1910 (LSG), un théologien à tendances sociniennes, qui supportait l'hérésie de l'arminianisme, contre le calvinisme, lorsqu'en 1881, les pasteurs de la Convocation à renaître de Genève apostasièrent en délaissant les purs manuscrits de la Convocation à renaître d'Antioche, pour les manuscrits corrompus d'Alexandrie, ce qui causa une division dans les églises de la France. Segond avait renié ouvertement, et par écrit, la divinité de Christ, et l'inspiration des Saintes-Écritures, et conséquemment, leur préservation providentielle, ce qui plaisait aux réprouvés de la Critique Textuelle, notamment Sir. Wescot et Hort, ainsi que le Cardinal Newman d'Angleterre, président du Comité de Révision, le tout étant supporté par l'église Catholique, qui est le pire ennemi de la vérité. Ces hommes astucieux compilèrent un Nouveau Testament Grec falsifié à partir des Codex Vaticanus et Sinaïticus, pour l'opposer au Texte Reçu Grec qu'ils avaient en aversion. Segond se détourna de la pure Parole de l'Esprit des vivants vers les manuscrits défectueux et dénaturés en provenance d'Alexandrie. Il travailla sur l'Ancien Testament de la Septante d'Origène, sur laquelle, il fit la traduction de sa Bible. La traduction de son Nouveau Testament étant déficiente, fut reprise par son collaborateur Arnaud sur la base du Codex Vaticanus de Rome, et fut ajoutée à son Ancien Testament. Puis son texte fut entièrement revu en 1910 par une commission d'experts, les apostats du Comité de Révision en Angleterre. Un fait intéressant apporté par M. Lortsh, nous indique que la Bible Catholique de l'abbé Crampon, est la même que celle de Segond: «Segond a été beaucoup utilisé et même reproduit par l'abbé Crampon». Le Comité de Révision en Angleterre, à l'université d'Oxford, adopta la Bible Segond pour la distribuer, afin d'établir un rapprochement avec le catholicisme.

Cette bible à traduction tendancieuse, a été utilisée au début de la grande apostasie en 1881, pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux traductions n'ont absolument rien en commun, la première, la King James, fut basée sur les principes calvinistes de la souveraineté de l'Esprit des vivants, et de la divinité de Christ; tandis que la deuxième, la Segond, fut basée sur les principes de l'arminianisme, qui élève la souveraineté de l'homme au même niveau que l'Esprit des vivants, préceptes qui sont la base même du catholicisme, ainsi que des évangéliques du christianisme contrefait moderne. Ce qui en dit gros pour la forme de christianisme, qui utilise sa version pour instruire les crédules dans les voies d'un faux évangile, qui dépend du choix de l'homme, et non plus de la souveraineté de l'Esprit des vivants, comme nous retrouvons dans le calvinisme. Tous les spécialistes en la matière reconnaissent que les textes originaux, sur lesquels sont basées ces deux traductions, ne sont pas les mêmes, ce qui peut mener évidemment à quelques différences. Pour la première, la King James, il s'agit des textes authentiques, scellé par le sang des martyrs et assurés par la providence de l'Esprit des vivants à travers l'histoire; tandis que pour la deuxième, la Segond, il s'agit de textes contrefaits, compilés sous la science des suppositions d'une Critique Textuelle nébuleuse, qui donne qu'une approximation de la vérité. (Voir: La Bible authentique quelle version?).

Malheureusement, quelques réprouvés évangéliques ont ajouté les Codes Strong à la bible dénaturée et tendancieuse de Louis Segond, dans une folle tentative de l'élever au même niveau d'autorité que la King-James. Segond avait renié, par écrit, la divinité de Christ, ni ainsi que l'inspiration de Saintes-Écritures, ce qui était un prérequis pour le Concile des églises française de Genève, qui avaient sombré dans l'apostasie d'une vérité contrefaite, et cela est reflété à plusieurs endroits dans sa traduction. Ce projet absurde et impie d'y ajouter les Codes Strong à une telle bible, est un affront à la pure Parole de l'Esprit des vivants, et une profanation de la vérité, car la bible Segond n'est pas basée sur les mêmes manuscrits que ceux de la King-James, mais sur des manuscrits défectueux et pollués en provenance d'Alexandrie en Égypte, Capitale de l'idolâtrie, qui ne s'accordent pas avec la masse des manuscrits Byzantin de la Convocation à renaître d'Antioche. Il manque un grand nombre de mots, de versets et de paragraphes dans le Nouveau Testament de la Bible Segond originale, qui furent ajoutés partiellement (souvent entre crochets) et sournoisement par après, à partir du Texte Reçu pour combler les lacunes. Les manuscrits d'Alexandrie, les Codex Vaticanus, Sinaïticus et quelques autres, furent compilés en 1881 par deux des plus grands apostats de la Critique Textuelle Néologique, Westcot et Hort, dans un Nouveau Testament Grec falsifié, qui s'oppose radicalement au Texte Reçu Grec des anciens réformateurs, qu'ils avaient en aversion. Évidemment aussi qu'il manque un grand nombre de Codes Strong dans la Bible Segond, même que les définitions de plusieurs termes ont été modifiées, pour plaire aux caprices du christianisme contrefait moderne. Les Codes Strong ne peuvent fonctionner correctement avec une telle bible, qui trahie la vérité comme Judas a trahi Christ.

 

Les manuscrits d'Alexandrie

Les Manuscrits de la Critique Textuelle Néologique (Voir: Les manuscrits du Nouveau Testament)

Plus de 6,000 manuscrits grecs du Nouveau Testament existent en entier ou en morceaux, sans compter les 8,000 que nous avons en Latin. Les apostats prétendent que «les meilleurs et les plus valables remontent vers l'an 350 environ» (The Book and the Parchments, par: F.F. Bruce), les deux plus importants pour eux étant: le Codex Vaticanus, qui forme le principal trésor de la Bibliothèque du Vatican à Rome, et le fameux Codex Sinaiticus, qui est maintenant l'ornement principal du British Museum. Nous retrouvons aussi à ce même Musée, le Codex Alexandrinus, dont l'influence joue un rôle aussi important que les deux premiers. Ceux-ci ne représentent seulement que 5% de tous les manuscrits qui existent, d'où nous avons le nom de Texte Minoritaire pour le texte grec, qui fut compilé d'eux. Défectueux et corrompus, ils furent rejetés d'Érasme de Rotterdam, des Réformateurs, et des traducteurs de la King-James. Écrits en Grec sur des parchemins en peau de mouton, d'âne ou de chèvre, ces Codex (ou livres) sont en lettres onciales (capitales).

 

Le Codex Vaticanus

Ce Codex consiste de 759 pages de 10" x 10 1/2", chacune contenant trois colonnes d'environ 41 lignes chaque. Les hypocrites et menteurs du modernisme prétendent qu'il contient la Bible complète, mais la vérité est autrement. Plusieurs sections y manquent: presque toute la Genèse de 1:1 à 45:28; Psaumes 106 à 138; certaines parties de 1 Samuel, 1 Roi et Néhémie; Matthieu 16:2,3; Marc 16:9-20 où est contenu un espace libre qui indique que ces versets furent enlevés; Romain 16:24; les épîtres au complet de 1 et 2 Timothée ainsi que celle de Tite; Hébreux 9:15 à 13:25; et tout l'Apocalypse. Dans les Évangiles, le Vaticanus ou Codex «B», enlève des mots et des passages en entier environ 1,491 fois. Sur chacune de ses pages, il porte les traces de négligences de transcription. Ce Codex dénaturé diffère du Texte Reçu dans les particularités suivantes: Il omet environ 2,877 mots; ajoute 536 mots; substitue 935 mots; transpose 2,098 mots; et modifie 1,132 mots; pour un total de 7,578 divergences verbales (True or False, par: David Otis Fuller).

Ce texte, convenablement disséqué et dénaturé, est celui que les érudits comme Westcott et Hort, Tregelles, Tichendorf et Lachman; ainsi que leurs pantins comme F.F. Bruce, D.A. Carson, René Pache et André Lamorte; nomment comme étant «le meilleur texte», «le texte le plus parfaitement préservé», «un texte remarquablement pur» (The Word of God in English, par: Bruce Pringle). Nous savons de Bruce Pringle,

«qu'en 1669, une collation de ce manuscrit, qui se trouvait à Rome, fut faite par Bartolocci, mais ne fut pas publié avant 1819. Napoléon amena ce manuscrit à Paris comme prix de sa victoire, où il demeura jusqu'en 1815 avant d'être retourné à la librairie du Vatican. Après son retour à Rome, nous n'entendons plus parler de ce manuscrit avant 1845, lorsque le Dr. Tregelles, armé d'une lettre du Cardinal Wiseman, se rendit à Rome avec l'intention d'examiner ce Codex obscur. Il réussit à le voir après plusieurs problèmes suspects. Deux prélats furent désignés pour le surveiller. Ils ne lui permirent point d'ouvrir le livre avant d'avoir fouillé ses poches, et lui enlever l'encre et le papier qu'il avait pour prendre des notes. Toute étude prolongée sur certains passages lui fut interdit, et ils lui enlevèrent le livre lorsqu'il portait trop attention à certains passages. En 1867, Constantin Tischendorf, entreprit une étude de ce même Codex avec la permission du Cardinal Antonelli. Il avait presque terminé trois Évangiles, lorsque ses efforts de transcriptions furent découverts. Le livre lui fut immédiatement enlevé et son accès interdit. La permission lui fut restaurée par l'intervention du Cardinal Varcellone, mais seulement pour quelques heures. En tout, Tischendorf eut accès à ce manuscrit pour une période de 42 heures, et seulement trois heures à la fois, dans lesquelles il étudia principalement les Évangiles. Malgré cela, il eut l'audace d'affirmer: «J'ai réussi à préparer le Nouveau Testament au complet pour une nouvelle édition entièrement fidèle, afin d'obtenir tous les résultats désirés». Il est peu probable qu'une édition fidèle fut obtenue en si peu de temps, considérant les difficultés qu'un tel texte présentes. Il semblerait que l'enthousiasme de Tischendorf surmonta sa raison, comme ce fut le cas dans sa découverte du Codex Sinaiticus. À part de ces observations rapides et superficielles, la majorité des savants Protestants durent se satisfaire avec l'édition Catholique Romaine qui fut imprimée en 1868, ou avec les photos relâchées par le Vatican en 1889».

Le Codes Vaticanus date du 4e siècle, et fut écrit probablement entre 325 et 350. Son texte s'accorde avec celui de Hésychius d'Égypte, et est supporté par plusieurs citations d'Origène et de Cyrille d'Alexandrie. Originalement, il faisait partie, avec le Codex Sinaïticus, des 50 Bibles œcuméniques que l'Empereur Constantin ordonna, à Eusèbe de Césarée, de préparer pour les églises de Constantinople. Lorsque Constantin, Souverain Pontife des Mystères Chaldéens et adorateur de Mithra, déménagea le siège de son empire à Constantinople en l'an 330, Eusèbe de Césarée fut choisi comme chefs de ses conseillers spirituels. Nommé le Souverain-Suprême de l'Histoire Ecclésiastique, Eusèbe fut un ami intime de Pamphile, disciple d'Origène, et à l'exception de ce dernier, il fut l'écrivain le plus volumineux de l'antiquité. Il hérita de Pamphile la librairie d'Origène, et devint en charge de l'école de Césarée fondée par celui-ci. Eusèbe prépara les 50 bibles ordonnées par Constantin à partir de la 5e colonne de l'Hexaple d'Origène, c'est-à-dire «la Septante» d'où nous trouvons ici la vraie origine. Jay P. Green (Interlinear Greek-English New Testament) mentionne que «Pamphile et Eusèbe faussèrent des manuscrits de la Parole de l'Esprit des vivants, et les présentèrent comme des copies exactes des Textes Originaux». Nous savons, en effet, que Pamphile et Eusèbe s'unirent pour venger la mémoire du célèbre Origène, responsable d'avoir donné une direction aux forces de l'apostasie. Nous savons aussi, que des lectures du Codex Vaticanus furent proposées à Érasme de Rotterdam, et qu'il les ignora parce qu'il les considérait comme des falsifications de la Parole de l'Esprit des vivants, et adhéra aux textes des manuscrits Byzantins pour formuler son Texte Reçu Grec, ou Texte Majoritaire.

 

Le Codex Sinaiticus

Nous retrouvons une des plus grandes abominations du modernisme dans «Le Phare» de Décembre 1976, un périodique Baptiste, où il est déclaré: «Le Codex Sinaïticus et le Codex Vaticanus sont considérés comme les autorités majeures en matière de textes bibliques et, quand ils concordent, exégètes et éditeurs s'inclinent». Ce périodique Baptiste du Québec reflète très bien la mentalité du Néo-Évangélisme, qui empoisonne la Foi des chrétiens francophones de nos jours. Le Codex Sinaïticus fut découvert en partie au mois de Mai 1844, par A.F.C. Tischendorf, dans les ordures destinées à être brûlées du Monastère Sainte-Catherine, situé aux pieds du mont Sinaï. Il y trouva 43 feuilles d'un manuscrit très ancien, les autres fragments avaient déjà été brûlés. Il publia cette fraction de manuscrit sous le titre: «Codex Frédéric-Auguste», à l'honneur de son souverain le roi de Saxe. Il retourna au monastère en 1859, et fut remis par le gardien un manuscrit de la Septante, qui contenait d'autres parties de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament (Voir: La Septante Mythique). Une nouvelle découverte fut faite à ce même monastère en 1976-78, dont nous avons très peu de nouvelles. Le texte du Sinaïticus témoigne de dix tentatives de révisions ou de corrections. Le Dr. Scrivener, un savant biblique compétent, publia en 1864, un document sur la collation de ce Codex avec des notes très intéressantes. Il affirme que «cet ancien manuscrit du 4e siècle est entièrement couvert d'altérations de nature à corriger le texte, dont la grande partie se rapporte au 6e et 7e siècle; et que celles-ci furent faites par dix différents réviseurs» (True or False, par: David Otis Fuller). De ces faits, nous dit le Dr. Fuller, «nous savons que l'impureté du contenu entier du Codex Sinaïticus fut reconnue par les scribes qui tentèrent de le corriger, et ceci depuis son origine jusqu'à ce qu'il soit rejeté et considéré complètement inutile». Le fait que les moines du monastère de Sainte-Catherine utilisèrent des sections de ce manuscrit pour allumer leur feu, nous indique clairement qu'ils étaient conscients de sa corruption et de son inutilité. Ceci nous indique que Tischendorf s'est fait avoir par ces moines rusés pour la jolie somme de 9,000 roubles, le prix le plus élevé qui ait jamais été payé pour un manuscrit. Ainsi ce vieux proverbes anglais s'avère être vrai: «There's a Sucker Born Every Minute». Les adhérents du modernisme, savants, exégètes, pasteurs et éditeurs s'inclinent donc devant une duperie.

Il manque dans le texte de ce Codex corrompu, Genèse 23:19-24, ainsi que le chapitre 46; Nombres 5:27 et 7:20; 1 Chronique 9:27 et 19:17; tout le livre de l'Exode et celui de Josué; 1 et 2 Samuel; 1 et 2 Rois; le livre des Juges; Ézéchiel, Daniel, Osée, Amos, Michée; Matthieu 16:2-3; Marc 16:9-20 où il contient un espace pour ces versets, tout comme dans le Vaticanus; Jean 5:4 et 8:1-11; Actes 8:37; Romains 16:9-20; 1 Jean 5:7; et une douzaine d'autres versets. Lorsqu'il est comparé au Texte Reçu, nous y trouvons 9,000 altérations. Alexandre Souter (The Text and Canon of the New Testament) nous fait remarquer que le Codex Sinaïticus contient une particularité intéressante, une inscription qui nous indique son origine, comme étant la même que celle du Vaticanus: «Reproduit et corrigé selon l'Hexaple d'Origène. Antoine a fait la comparaison, et moi Pamphile, la correction». Ceci ne laisse aucun doute que ce Codex est une reproduction de la Septante d'Origène, qui en est l'auteur original. Nous savons en plus, selon Souter, que Jérôme, le traducteur de la Vulgate Latine, avait une copie de ce manuscrit corrompu en sa possession, et l'utilisa amplement dans sa traduction, pour pervertir le texte de l'ancienne Version Italique ou Vestus Itala.

 

Origène Adamantius (185-254), nommé simplement Origène, fut un disciple de Clément d'Alexandrie. Bruce Pringle nous fait remarquer que «Clément fonda l'école d'Alexandrie qui institua la propagande des enseignements hérétiques. Il déclara ne vouloir transmettre aucun enseignement chrétien, sans premièrement l'envelopper de préceptes philosophiques. Il enseigna qu'il n'y a aucun ciel, aucun enfer, aucune nouvelle naissance, aucune expiation des péchés par le sang de Christ, et aucune inspiration de la Parole de l'Esprit des vivants. En dépit de la nature de ses enseignements, nos érudits modernes acceptent cette école comme — le Centre de l'Éducation Chrétienne». Démétrius, évêque d'Alexandrie, confia la direction de cette école à Origène qui n'avait que 18 ans, mais qui déjà fut considéré génie et philosophe. David Otis Fuller (Which Bible) nous dit: «Lorsqu'il s'agit d'Origène, nous parlons de celui qui a fait plus que tous les autres pour former et donner une direction aux forces de l'apostasie à travers les siècles». Origène est reconnu pour avoir modifié et pollué les textes de la Bible, particulièrement ceux du Nouveau Testament. Il agissait ainsi sous prétexte de rétablir le texte qui, selon lui, aurait contenu des supposées erreurs de transcriptions; tout comme font les apostats de la Critique Textuelle Néologique qui suivent dans ses pas. Origène fut essentiellement l'ennemi le plus dangereux du Christianisme. Il empoisonna la Source de l'eau de vie en altérant, retranchant, et ajoutant dans la Parole de l'Esprit des vivants ce qui lui plaisait. Il sema ainsi la confusion afin d'établir l'autorité du texte de la Septante, dont il est l'auteur.

 

L'œuvre la plus remarquable d'Origène fut son Hexaple, ou Bible à six colonnes.

  1. La première contenait un texte Hébreu qui, selon le Rév. James Townley, D.D. (Townley's Biblical Literature, Vol.1, 1842), aurait inclus la Pentateuque Samaritaine, un texte pollué de l'Ancien Testament qui disparut pour réapparaître au 17e siècle.

  2. La deuxième contenait une translittération grecque de ce texte Hébreu.

  3. La troisième fut la version grecque du Juif Ébionite, Aquilla (128). Celui-ci avait été excommunié pour avoir pratiqué la magie et l'astrologie. Il fut admis à l'école du Rabbi Akiba, et fit deux versions grecques des Écritures qu'il modifia, afin qu'elles soient plus acceptables pour les Ébionites.

  4. La quatrième fut la version grecque de Symmachus (160-211), un érudit Samaritain qui devint un Ébionite et un Gnostique. Il fit une traduction grecque des Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament, qui fut grandement estimée par les Souverain-Suprêmes apostoliques, et utilisée dans les communautés Ébionites. Il rejetait les épîtres de Paul, principalement celles qui mentionnent le «Salut par la Grâce», et modifia les passages dans l'Ancien Testament qui concernent l'incarnation de Christ comme l'Esprit des vivants manifesté dans la chair.

  5. La cinquième fut un texte grec formulé par Origène lui-même nommé «la Septante» qui contenait l'Ancien et le Nouveau Testament. Les apostats modernes prétendent que ce fut seulement une copie de la Septante, qu'Origène restaura à partir d'un texte qui, selon eux, daterait vers l'an 285 avant Jésus-Christ. Mais il n'existe aucune évidence que ce texte mythique existait avant l'Hexaple d'Origène, ni aucun manuscrit qui se nomme «la Septante» avant le 9e siècle. Il est très bien reconnu aujourd'hui, par le Dr. R.H. Charles (The Apocrypha and Pseudepigrapha of the Old Testament), que la célèbre «lettre d'Aristéas», à laquelle se réfèrent les apostats pour attribuer l'origine de «la Septante» à une date antérieure à l'Hexaple, n'est qu'une forgerie. Il est tout probable qu'elle fut forgée par Origène lui-même, et interpolée dans les œuvres de Philo et de Joséphus.

  6. La sixième fut la version grecque de Théodote (140-190). Celui-ci avait renié Christ durant les persécutions, et prétendait n'avoir pas renié l'Esprit des vivants. Tout comme Clément d'Alexandrie, il fut un disciple de Tatien qui avait composé une «Harmonie des Évangiles», qui tordait le sens de la Parole de l'Esprit des vivants, nommé la Diatessaron. Il devint un Marcionites, puis finalement un Ébionites. Dans sa traduction, il altéra le texte en ajoutant et retranchant des mots et des passages, afin de le rendre plus conforme aux principes des Ébionites.

Il n'y a aucun doute que l'Hexaple d'Origène est la source même de l'apostasie et de la corruption des Écritures, et la base de toutes les versions modernes qui ne suivent point le Texte Reçu Grec. Origène est tellement vénéré par nos savants, théologiens et pasteurs aveugles, qu'ils conduisent des millions de chrétiens sur le bord de l'abîme. Nous en avons un exemple dans le livre d'un adhérent du modernisme, J.M. Nicole, qui dit dans son «Précis d'Histoire de la Convocation à renaître»: «Des foules venaient l'entendre (Origène), non seulement parmi les catéchumènes, mais parmi les chrétiens et aussi les païens. Beaucoup se convertissaient (?)... Il a rétabli le texte du Nouveau Testament dans lequel, à son époque, des fautes de copistes s'étaient glissées... Origène a rendu des services incalculables à la Convocation à renaître de tous les temps». Si un théologien Réformé reconnu pense de cette façon face à un apostasié dangereux, que pouvons-nous nous attendre des simples croyants?

 

Conclusion

L'outil de recherche des lexiques Hébreu et Grec permettent la recherche d'un strong, c'est-à-dire, un numéro universel utilisé par tous les lexiques bibliques de toutes les langues de la terre, d'un mot hébreu ou grec, ou d'un mot français de l'Ancien ou du Nouveau Testament, même que les textes originaux permettent de dire que le Nouveau Testament fut transmis oralement de l'araméen, puis traduit en grec dans un style qui dégage les mœurs du temps. La principale raison de cette traduction orale fut l'importante place de la langue grecque comme langue universelle de l'époque, un peu comme l'anglais de nos jours. Mais il ne faut jamais oublier que le Seigneur Jésus et ses disciples, ne parlaient pas le Grec, mais l'Araméen, une forme commune de l'Hébreu populaire parmi le peuple de cette époque, le strict Hébreu étant réservé aux élites de la société pour les fonctions cultuelles et sacerdotales de la loi mosaïque.

Il importe de remarquer que l'Hébreu était une langue sacrée, et que le Grec était une abomination pour eux, jamais ils n'auraient considéré traduire les Saintes-Écritures en cette langue, un tel blasphème aurait été la mort certaine de ceux qui auraient tentés de le faire. La notion populaire d'une Septante grecque ne tient pas devant ces faits, elle est un mythe (voir: La Septante Mythique). Ceci garantissait la transmission orale des textes, puisque l'expression vocale était exclue de cette restriction. Cela nous indique que le Grec commun de l'époque, utilisé par l'apôtre Paul et ses assistants, était teinté d'expressions hébraïques, qui reflétaient les mœurs du temps associés à la nation d'Israël, et non à ceux de la nation Grecque, et cette réalisation est essentielle dans la traduction du Grec au français, ou en n'importe quelle autre langue, car nous ne pouvons pas comprendre le sens des termes grecs selon les notions du peuple Grec traditionnel, mais selon les règles du peuple Judéen de cette période de l'histoire. (Voir: La Septante Mythique).

Une telle réalisation complique beaucoup la compréhension de la traduction des textes grecs du Nouveau Testament, car la grande majorité des traducteurs ne prennent pas cela en considération, ils en ignorent même la réalité. En fait, la grande majorité des traducteurs ne sont même pas chrétiens, plusieurs rejettent l'inspiration des Saintes-Écritures et d'autres nient la divinité de Christ. Ils interprètent les textes d'après les principes de l'éclectisme et selon les mœurs grecques, et non selon les mœurs hébraïques, tout comme le font la majorité des gens qui se disent chrétiens. Le résultat d'une telle approche linguistique n'est pas sous la direction du Saint-Esprit, et occasionne inévitablement des fausses conclusions, qui ne peuvent faire autre que d'occasionner des perturbations dans l'enseignement qui en résulte. Il faut se le mettre dans la tête une fois pour toutes, le Grec du Nouveau Testament n'est pas le Grec de la nation de ce nom, mais une forme commune de cette langue (le Koinè) qui rejoignait la forme commune du peuple hébraïque ou l'araméen, Ceci veut dire, que toutes traductions des textes du Nouveau Testament doivent absolument prendre cela en considération, si elles veulent demeurer fidèles au sens réel des expressions, des significations sur les termes utilisés pour décrire la révélation de l'Esprit des vivants. Comment pouvons-nous comprendre la Parole de l'Esprit des vivants autrement, à moins d'avoir un mandat pour la déformer et séduire les gens, afin d'obtenir le monopole de leur foi et de leur conscience? Voilà l'utilité essentielle des codes de la Concordance Strong, elle donne au commun du peuple, la capacité de connaître la vérité sur la source de leur foi qui provient des Saintes-Écritures.

 

Ioannes Alaythia

l'Esprit des vivants fait Grâce de sa Vérité

 

 

À Christ seul soit la Gloire

 

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